Anatomie animale : les différents types de membres chez les mammifères

Publié le : 23 mai 20235 mins de lecture

Bien que les orangs outans, les baleines et les chauves-souris appartiennent à la famille des mammifères, ils n’ont pas les mêmes membres externes. La partie du corps que nous appelons « jambes » peut remplir différentes fonctions : locomotion, manipulation d’objets, soutien, etc. Par conséquent, nous allons maintenant voir certains types de membres chez les mammifères

1. Types de membres chez les mammifères terrestres

La grande majorité des animaux de ce groupe vivent sur terre. Malgré cela, leurs membres ne sont pas les mêmes les uns que les autres. Après tout, les « pattes » avant et arrière de tous les mammifères sont adaptées à la course. Parmi eux, les lions, les loups, les tigres, etc. se distinguent. En outre, d’autres mammifères se sont adaptés pour être capables de sauter. Parmi eux, on trouve le lièvre, le kangourou, le lapin, entre autres. Cependant, il y a ceux qui, dans leur adaptation, ont conservé les deux fonctions, par exemple la gazelle.

Dans tous ces cas, les membres sont longs et forts. En effet, ils sont dotés de tendons qui permettent de se déplacer dans différentes positions. En outre, ces membres supportent le poids de l’animal. Enfin, ils peuvent déterminer si les animaux seront plus ou moins rapides, en fonction de la physiologie de chacun.

En outre, parmi les mammifères terrestres, on trouve des espèces dont les pattes se terminent par un sabot, comme le mouton, la chèvre, la vache et le chameau, qui ont un nombre pair d’ongles. En revanche, le cheval, le rhinocéros et le tapir ont un nombre impair de sabots.

Nous pouvons également identifier les animaux plantigrades (ours, humains, kangourous, etc.), qui soutiennent toute la plante du pied lors de la marche. Il existe également des digitigrades (loups, chiens, chats, entre autres), qui ne posent que leurs orteils sur le sol. Il y a aussi les ongulés (chèvres et ânes, par exemple), qui marchent sur la pointe de leurs sabots (ou ongulés).

2. Les membres chez les mammifères marins

Les dauphins, les baleines et les lamantins sont quelques-unes des espèces de mammifères marins chez qui les membres sont devenus des « nageoires ». L’exception à cette règle est la loutre, qui possède des pattes spéciales pour se déplacer dans les rivières et les lacs.

Les nageoires des cétacés leur permettent de nager et de se déplacer dans l’eau sans problème. Cependant, contrairement aux espèces terrestres, leurs bras et leurs jambes ne jouent qu’un rôle mineur dans leurs déplacements, car le principal organe responsable de ces déplacements est la nageoire caudale, une sorte de queue modifiée.

3. Les extrémités chez les mammifères souterrains

La taupe est le principal exemple de ce groupe. Leurs mains ont changé au cours de l’évolution de l’espèce pour leur permettre de creuser dans la terre. De cette façon, ces animaux peuvent construire leurs terriers ou échapper rapidement aux prédateurs.

Les mains de cet animal sont équipées de griffes très puissantes. Ainsi, ils sont également capables de saisir des objets tels que des branches d’arbres ou des pierres.

4. Les membres chez les mammifères arboricoles

Les animaux de la forêt passent de nombreuses heures parmi les arbres. C’est pourquoi ces animaux ont des membres spéciaux à cet effet. Les chimpanzés, les gorilles, les lémuriens et les ouistitis – entre autres primates – peuvent se suspendre à des branches et se tenir à l’envers. En outre, les extrémités des primates leur permettent de manger, de ramasser des objets et même d’enlever les parasites d’autres primates.

De leur côté, le mandrill et les autres primates terrestres ont des extrémités qui leur permettent de marcher en appuyant leurs mains sur le sol. Ils ont de longs bras et s’accrochent aux branches lorsque cela est nécessaire.

L’une des principales caractéristiques de cette famille, que nous partageons également, est le pouce opposé au reste des autres doigts. Cette disposition permet à l’animal de ramasser des objets avec adresse.

5. Extrémités des mammifères volant et planant

Enfin, nous devrions parler de ces animaux à poitrine qui ont modifié leurs pattes avant pour pouvoir voler. C’est le cas des chauves-souris et des colugos.

La transformation dans ces cas a été la suivante : la peau de l’abdomen et du dos a été étendue et les doigts se sont allongés. De cette façon, ils peuvent déployer leurs « ailes » et se déplacer dans les airs, même s’ils ne sont pas des oiseaux.

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